De ses essais manqués et de ses erreurs, on s'adapte à son environnement pour survivre, à une situation pour avancer.
Ignorer une erreur, c'est se priver de la possibilité de l'analyser, de la dépasser, d'en tirer du positif.
L'erreur transfigurée peut faire voler en éclat un système figé dans ses principes et vérités pour devenir « moteur de la vie, source de découvertes et innovations… [l'erreur] apporte le mystère de l'inattendu » (Degos).
Si enseigner, c'est enseigner à vivre, selon la formule de Jean-Jacques Rousseau, il est indispensable de détecter mes / les défaillances de mon / notre enseignement actuel pour affronter des / les problèmes centraux comme ceux de l'erreur (est-ce que je ne risque pas de me tromper lorsque je me mets en situation d'évaluer un élève ? ), de l'illusion (est-ce que je peux éviter l'échec scolaire ou le décrochage à tous les coups ? ), la partialité (est-ce que j'évalue mes élèves sur les « bons » critères et sur un même pied d'égalité ? ), de la compréhension humaine (est-ce que j'ai conscience de l'émergence d'une nouvelle culture-wiki-google hyperconnectée, des mœurs, et de la revendication d'une autonomie affichée et assumée, celle de mon public ? ), des incertitudes que rencontre toute existence (suis-je condamné à alterner la prose et le poème toute la vie durant ? ).
Ces questions incontournables émergent naturellement du modèle des niveaux logiques de Bateson et Dilts.
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